de Joël Dicker Éditions de Gallois Août 2015

Fils d'une libraire genevoise et d'un professeur de français, né le 16 juin 1985, il a vécu à Genève. Il a suivi plus tard les cours Florent à Paris une année, avant de repartir suivre des cours de droit à l'Université de Genève. Il a été attaché parlementaire au Parlement suisse. Il se met à l'écriture. En 2010, il reçoit le Prix des écrivains genevois pour «  Les derniers jours de nos pères ».Dicker_2.jpg En 2012 il publie son second roman, « La vérité sur l'affaire Harry Québert » et obtient pour ce livre le Grand Prix du Roman de l'Académie Française, ainsi que le Prix Goncourt des lycéens.

Le livre suivant de Joël Dicker était donc très attendu. « Le livre des Baltimores » nous amène aux États-Unis. Marcus est le héros principal de son livre. Marcus vit entre Montclair dans le New Jersey où il habite avec ses parents et où il poursuit ses études, et la luxueuse maison de son oncle à Baltimore en Floride lorsqu'il y a des vacances et où il retrouve ses deux cousins. Marcus revient à l'âge adulte sur le destin malheureux qui a marqué une partie de sa famille et qui a eu des répercussions sur sa vie à lui.

Joël Dicker nous avait entraîné dans une histoire complexe et à tiroirs avec « La vérité sur l'affaire Harry Québert ». Fort du succès de ce livre, il donne l'impression qu'avec son dernier roman, il ait voulu nous amener dans une nouvelle « histoire à tiroirs ». Cette histoire se passe dans une Amérique dont il s'essaie à extraire et à reproduire la mentalité bon enfant et cruelle à la fois, les façons de vivre particulières, si différentes de celles de notre vieille Europe, que ce soit Suisse ou France. Il donne l'impression d'avoir mal maîtrisé le sujet, en donnant la vision d'une Amérique de carte postale. Il en ressort un côté naïf et bon enfant qui dé crédibilise son roman. On peine à lire le livre jusqu'au bout. On n'y croît pas. Ce qui m'a fait tenir, c'est l'envie de connaître la clef de l'histoire. Mais du coup, à la fin, un sentiment d'insatisfaction naît d'un livre qui n'est pas entièrement abouti. C'est d'autant plus décevant que j'avais beaucoup aimé son livre précédent.