de Joyce Maynard

Éditions Poche 10/18 Janvier 2011

Joyce Maynard est un auteur femme américaine née en novembre 1953. Elle a grandi dans le New Hampshire. A 18 ans, elle a écrit un article paru dans le New York Times Magazine. Salinger par lettre l'a félicité sur son style. Elle a fini par le rencontrer, auteur mythique de « l'Attrape-cœur » , et a vécu avec lui pendant quelques mois, renonçant du coup à poursuivre ses études. Mais âgé de 35 ans de plus qu'elle, Salinger a mis fin rapidement à leur relation. Elle a continué à écrire, et à publier. Auteur de plusieurs romans et essais, Joyce Maynard vit aujourd'hui entre la Californie et le Guatemala.
9782264052698.jpg




Dans « Long week-end », l'auteur nous entraîne dans une sort de huit-clos à trois personnages.



Nous sommes sur la Côte Est des États-Unis, il fait une chaleur caniculaire, c'est le début de week-end du Labor Day.
Henry a treize ans. Il vit seul avec sa mère. Ses parents sont divorcés. Son père s'est remarié et a fondé une nouvelle famille
Sa mère n'est pas bien dans sa tête. Mais Henry fait comme si de rien n'était, car il veut continuer à vivre tranquillement avec sa mère, dans un tête à tête que seuls ses allers-venus à l'école coupent.
Ce week-end là, il demande à sa mère de l'amener en voiture jusqu'au centre commercial le plus proche, car il a besoin de quelques affaires en vue de sa future rentrée scolaire.
Sa mère se fait tirer l'oreille, puis finit par accepter. Ils partent donc tous deux faire les courses.
Alors qu'il est un peu loin de sa mère, dans l'un des magasins, il se fait accoster par un homme à casquette qui lui demande d'un ton pressent d'aller vite avec sa mère régler leurs courses, puis de l'amener avec eux, (comme si ils étaient une famille), dans leur auto et chez eux. De façon inexplicable, parce que Henry ne se sent pas du tout en danger, il va faire ce que l'homme lui dit.



A partir de là, toute une série d'évènements va avoir lieu, qui va marquer à jamais la vie des trois personnages.



C'est une histoire relativement courte (250 pages), mais si bien écrite, si magistralement racontée qu'elle tient en haleine du début jusqu'à la fin. C'est un petit bijoux de la littérature qu'il serait dommage d'ignorer.